Vous souhaitez consulter un sophrologue, mais vous ne savez pas vers qui vous tourner ? La sophrologie est une méthode dite « psychocorporelle » qui est utilisée comme technique thérapeutique et dont la réussite provient fortement du lien de confiance entre le patient et le praticien. Elle est par exemple très efficace pour traiter l’éco-anxiété. Pour trouver le bon professionnel, c’est-à -dire celui qui va comprendre vos troubles et vous proposer un accompagnement efficace, plusieurs méthodes peuvent être mises en place. Lesquelles ? Comment reconnaître un bon sophrologue ? Est-il possible de changer en cours de séance s’il ne convient pas ? Découvrez nos réponses.
Comment devient-on sophrologue en France ?
La sophrologie est une méthode « psychocorporelle » qui est utilisée comme technique thérapeutique mais… qui peut être aussi vécue comme une philosophie de vie. Elle amène la personne à se concentrer sur ses pensées positives et à s’en nourrir pour avancer dans la vie et mieux se connaître.
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Le métier de sophrologue est reconnu en France et figure dans le RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Il est né dans les années 1960 sous l’impulsion du psychiatre espagnol Alfonso Caycedo.
Cependant, tous les sophrologues professionnels ne sont pas certifiés et le métier n’est pas réglementé : aucun diplôme n’est requis pour ouvrir son cabinet et exercer.
Les formations pour devenir sophrologue sont nombreuses et ne comprennent pas tous les mêmes enseignements. En moyenne, elles prévoient environ 300 heures de cours.
Dans l’enseignement public, seule l’université de Lille propose un cursus et un diplôme DU Sophrologue.
Les autres formations à la sophrologie sont délivrées par des écoles privées. Certains donnant lieu à l’obtention automatique de la certification RNCP, d’autres non.
Pour exercer cette profession, il est recommandé de suivre une formation au sein d’une école reconnue et qui permettra de bénéficier de la certification RNCP, gage de confiance pour les patients et de considération pour les autres professionnels. A contrario, un sophrologue qui n’est pas RNCP n’est pas forcément mauvais.
Vous trouverez des sophrologues dans toute la France, à Paris, à Lyon, à Nantes, à Toulouse, à Montpellier, à Bordeaux…
Bon à savoir : un sophrologue n’est pas un médecin. Il n’a pas fait d’étude de médecine. À ce titre, il ne peut ni délivrer un diagnostic, ni prescrire un traitement.
Notre conseil : vous pouvez vérifier l’existence légale d’un cabinet de sophrologie en vous rendant sur le site infogreffe.
Quelles sont les qualités d’un bon sophrologue ?
Il n’y a pas de bon ou de mauvais sophrologue, mais simplement des professionnels qui correspondent à des personnes… si les professionnels exercent chacun à leur manière, la sophrologie est un métier d’aide, tourné vers l’autre.
Outre la formation et l’expérience professionnelle, des qualités humaines sont nécessairement attendues pour ce type de praticien, qui peuvent ou non convenir à la personnalité du patient.
Le sophrologue doit :
- Être bon pédagogue. C’est-à -dire qu’il doit être capable de transmettre ses connaissances et ses techniques en vue de vous rendre efficace et autonome dans la gestion de votre stress et de vos émotions.
- Être nécessairement tourné vers l’autre, empathique et bienveillant.
- Nouer une relation de confiance avec son patient.
Ce triptyque gagnant assure des sessions de sophrologie efficace et une amélioration de l’état d’anxiété du patient.
Comment savoir si c’est un bon sophrologue ?
Lors de la première séance puis des suivantes, vous pourrez rapidement vérifier que vous avez choisi un bon sophrologue. Les arnaques existent, mais restent rares. La plupart du temps, quand la pratique de la sophrologie ne donne pas de bons résultats, les raisons relèvent davantage du relationnel ou d’un manque de confiance.
Avant la 1ère séance
Si vous avez prévu de consulter un sophrologue, voici quelques pistes pour effectuer des recherches fructueuses et trouver un praticien qualifié :
- Consultez un annuaire spécialisé listant des professionnels des médecines douces ou des associations professionnelles comme la chambre syndicale de sophrologie. Par exemple, l’annuaire de la société française de sophrologie, mais il en existe d’autres…
- Repérez les sophrologues installés près de chez vous et consultez les avis laissés sur internet, notamment Google, par les précédents patients sur internet ou sur les réseaux sociaux.
- Prenez contact avec 1 ou 2 professionnels et demandez-leur comment va s’organiser le premier rendez-vous. Vous pouvez aussi vous renseigner concernant leur formation, le nombre d’heures suivi, et éventuellement leur méthode de travail.
- Faites fonctionner le bouche-à -oreille, demandez autour de vous si l’on peut vous recommander un bon professionnel.
Notre conseil : adaptez le profil du sophrologue en fonction de votre problème. Plus il est profond ou spécifique, comme la solastalgie ou l’éco-anxiété, plus le professionnel doit être formé pour pouvoir vous aider.
À noter : une heure classique de sophrologie se déroule en 4 temps, pour une durée moyenne d’1 heure.
- Une discussion entre le client et le professionnel sur les raisons de sa venue, ainsi que sur le déroulé de la session.
- Des exercices de relaxation.
- Des exercices de visualisation.
- Un échange sur les effets de la séance.
Après la 1ère séance
À l’issue de votre première séance de sophrologie, nous vous conseillons de faire le point avec le sophrologue sur vos ressentis. N’hésitez pas à lui poser quelques questions sur la manière dont vont s’organiser le travail et les séances. Vous allez probablement passer quelques heures avec lui, il est important que la formule proposée vous convienne.
Vous pouvez aussi prendre le temps de la réflexion et analyser une fois chez vous le déroulé de la session, ce qui vous a convenu et déplu.
Voici quelques questions pour vous aider à faire le point :
- Le cabinet vous a-t-il fait bonne impression ? Le professionnalisme tient autant au lieu de travail qu’à l’accueil et à l’accompagnement délivré.
- Vous êtes-vous senti compris ? Si vous vous êtes senti écouté, rassuré et pris en charge, c’est que vous êtes bien tombé. Si par contre un doute ou un malaise persiste, mieux vaut essayer de vous adresser à un autre praticien, même si d’autres avis sont élogieux. Le feeling est déterminant pour que la pratique de la sophrologie soit efficace.
- Le sophrologue semble-t-il avoir des connaissances sur vos troubles spécifiques, notamment s’il s’agit d’éco-anxiété ou de collapsologie ? Assurez-vous également que le professionnel est compétent pour les problèmes que vous souhaitez régler par la sophrologie et qu’il pourra vous fournir un accompagnement de qualité correspondant à vos besoins personnels.
- Sa voix vous convient-elle ?
La règle d’or à suivre : arrêter les séances si elles ne vous conviennent pas !
Bon à savoir : le sophrologue n’utilise que des techniques verbales lors de ses séances. Il ne touche pas le corps du patient.
Comment éviter de tomber sur un charlatan ?
En elle-même, la sophrologie ne présente pas de danger ni d’effets secondaires. Comme toute médecine douce, elle présente des inconvénients et des avantages.
Sur son site internet, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met à la disposition des personnes une série de 5 questions à se poser pour repérer les risques de dérives sectaires.
Les voici :
- Le praticien promet-il la résolution de tous les problèmes rencontrés grâce à une
méthode qu’il juge « novatrice et révolutionnaire » ?
- Le praticien qualifie-t-il mon enfant de « spécial » ou d’« exceptionnel » ?
- Le praticien critique-t-il ce qu’il nomme la « médecine conventionnelle » et le recours aux médicaments ?
- Le praticien critique-t-il ma famille, mes amis ou encore les services de l’État en charge de la santé ?
- Le praticien me propose-t-il à moi, ou à d’autres membres de la famille, de suivre
également une thérapie avec lui ?
En cas de doute, n’hésitez pas à vous désengager et à chercher un autre praticien.
À retenir
Trouver un bon sophrologue n’est pas compliqué et dépend pour beaucoup de votre ressenti personnel. En général, si vous avez pris soin de vous renseigner en amont et de consulter des avis, la première séance est suffisante pour vous rassurer et démarrer l’accompagnement dans la confiance.
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lire aussi : atempspoursoi.com ; inspire-sophrologie.com ; blog-sophrologie.com
Crédit : Freepicks